La Régie de Gestion des Marchés de Kinshasa (REGEMK) a déjà débuté la première phase de sa mission qui est l'identification de tous les occupants de différents marchés urbains et municipaux de Kinshasa. Après l’étape du marché de la Liberté Laurent- Désiré Kabila de Masina, le directeur général de REGEMK Roger Kibansa Swang poursuit sa mission dans d’autres lieux de négoces de la capitale de la République Démocratique du Congo. Le vendredi 4 juin 2021, il était au marché urbain de Matete, situé au sud de la ville de Kinshasa. Avant sa descente dans les prochains jours au marché de Gambela, il a expliqué à LeMag.cd la mission confiée à sa structure.
La REGEMK va superviser la coordination de l’ensemble des activités des marchés de Kinshasa, contrôler la gestion des imprimés de valeurs, exécuter les différents plans d’aménagement au regard de la politique d’assainissement de la ville de Kinshasa. La gestion rigoureuse des recettes fiscales issues des marchés fait également partie aussi des missions prioritaires de cette régie.
« L'arrêté portant création de la REGEMEK dans sa première mission, nous demande d'identifier tous les occupants de différents marchés urbains et les patrimoines parce qu’on ne peut pas gérer une chose qu’on ne maîtrise pas. Kinshasa est une ville qui a la taille de tout un pays. Identifier tous les marchés de cette ville n’est pas chose facile. Ce n’est pas seulement compter le nombre des marchés mais répertorier les étalages, les magasins, les kiosques et les occupants. C’est pour cela que nous sommes en phase d'identification», explique M. Kibansa.
Un défi immense pour une ville qui compte 4 marchés urbains et plus de 125 marchés municipaux.
«Outre la maximisation des recettes, un autre vrai problème pour le moment de marchés de Kinshasa est l’assainissement. Nous voulons prêter main forte à l’autorité urbaine qui a une vision appelée Kinshasa-Bopeto. Les marchés sont les premiers producteurs de déchets à Kinshasa. Quand on parle des marchés actuellement, on fait souvent allusion à l’insalubrité alors que ça ne devrait pas être le cas. C’est pour cela que nous voulons tout faire pour que ces marchés soient assainis», a-t-il ajouté.
Mais sur la question de l'assainissement ou de ce qu'il appelle "modernisation" des marchés, Roger Kibansa n'indique pas la hauteur du budget à la disposition de sa structure pour réaliser ce travail ni le chronogramme des activités.
Des détails qui dépendront certainement du plan de l'exécutif provincial de Kinshasa.