Le regretté DJ Arafat était sous contrat depuis près de cinq ans avec le label Universal Music Africa au moment de son décès survenu le 11 août 2019 après un accident grave de circulation. Son label continue de protéger ses œuvres musicales.
Dans un long communiqué publié dans les réseaux sociaux, Universal reste ferme quant à l’utilisation des œuvres de DJ Arafat: « Pour les objets commémoratifs et les produits dérivés. Si vous souhaitez produire des objets commémoratifs et quel que soit l'endroit où vous vous situez dans le monde, nous vous invitons à entrer en relation avec nous pour faire l'acquisition de vignettes d'authentification qui vous permettront de vous acquitter de la rémunération du droit à l'image et de vous assurer que les ayants droit de DJ Arafat percevront leur dû”, peut-on lire sur ce communiqué.
Universal étudie le cas de chaque personne voulant user des droits d’images de l’artiste: “Attention toute marque souhaitant mener une campagne utilisant, reproduisant, associant, citant le nom ou l'image de l'artiste est tenue de se rapprocher d'Universal Music Africa pour en définir les conditions dans le respect du droit à l’image et du droit moral de l’artiste”, poursuit Universal branche Afrique.
La maison de production veut s’assurer que les enfants de l’artiste bénéficieront pleinement du fruit du travail de leur père comme successeurs légitimes.
La première victime de cette clause a été la YouTubeuse congolaise Carine Mokonzi. Sa chanson en hommage à DJ Arafat qui avait recueilli près de 700 000 vues en 72 heures avait été bloquée sur Youtube pour non-respect des droits d’auteur.