C’est officiel. La rumba congolaise a été inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Cette décision a été prise mardi 14 décembre 2021 lors de la seizième session du Comité intergouvernemental de l’UNESCO qui s’est ouverte à Liverpool, en Grande Bretagne.
« Elle est considérée comme une partie essentielle et représentative de l'identité du peuple congolais et de ses populations de la diaspora. Elle permet également la transmission de valeurs sociales et culturelles de la région, mais aussi la promotion d'une cohésion sociale, intergénérationnelle et solidaire », peut-on lire sur le site de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).
Pour le patrimoine immatériel, la situation est un peu meilleure : « Mais il y a tant de culture, d'éléments du patrimoine, de danse, d'art, de musique, de tradition qui pourraient être ainsi reconnus. Et cette reconnaissance s'accompagne aussi d'un travail de mémoire, d'inventaire, de sauvegarde et donc c'est très important aussi pour la transmission aussi de ce patrimoine au fil des générations, a ajouté Unesco »
Cinq ans après la rumba à Cuba, la rumba figurera désormais au patrimoine immatériel de l'humanité et auprès d'autres musiques, comme le reggae ou le tango. La candidature était portée depuis 2020 par les deux pays la République Démocratique du Congo (RDC) et son voisin, le Congo qui considèrent ce genre musical comme un patrimoine.
La rumba est dansée et chantée en lingala, langue nationale des deux pays, qui en a été le principal vecteur de diffusion depuis 1940.