Les autorités de la ville de Kinshasa et les responsables des associations motos taxis avaient accordé un moratoire de 20 jours aux motocyclistes pour se conformer aux nouvelles mesure qui consistent à l’achat des plaques d’immatriculation et le port du casque.
Deux jours après l’expiration de ce moratoire, soit le 12 août 2022, les conducteurs des motos peinent encore à se conformer aux mesures. LeMag a récolté leurs avis et a essayé de comprendre comment ils font pour rouler de manière illégale.
Les mesures sont déjà en vigueur et le commissaire général Sylvano Kasongo avait martelé sur ça. “Il n'y aura plus de motos sans plaque d'immatriculation dans la ville de Kinshasa. Nous, la police avec l'Hôtel de ville de Kinshasa, nous allons traquer tous les récalcitrants”, rappelait-il.
Sur le parking des motards situé le long de l’avenue Kasa Vubu en diagonale du Jardin zoologique de Kinshasa, 4 taxis motos sur 10 manquent de plaque d’immatriculation.
“C’est au niveau de rond-point Victoire ou au Pont Gabi qu’il y a beaucoup d'arrestations. Vous connaissez nos policiers, et moi, je vais acheter le lundi”, a fait savoir un motard sans plaque ni casque.
Bien que la moto-taxi soit interdite au centre-ville de Kinshasa, quelques motards roulent sur le boulevard du 30 juin, et ils sont prêtes à se disperser au moindre mouvement de la police. “Nous embarquons les clients avec plus de vigilance. Et par ici, nous connaissons déjà les policiers qui nous arrêtent souvent dès qu’ils apparaissent, car maintenant, il y a deux infractions”,.a confié l'un de motards.
En somme, la police a prévu des sanctions sévères allant de l'amande à l'arrestation des motards qui continuent de rouler illégalement.